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Ono-Dit-Biot dans l'histoire
l'Édit de Nantes
Henri IV
Édit de tolérance envers le culte
protestant signé par Henri IV en 1598.Il fut révoqué par Louis XIV en
1685.
Le roi de France Henri IV
autorisa la liberté de culte aux protestants,
selon plusieurs limites, et leur accorda certaines
places fortes militaires. Henri IV lui-même était
un ancien protestant, et avait choisi de se
convertir au catholicisme afin d'accéder au
trône. La promulgation de cet édit mit fin aux
guerres de religion qui ont ravagé la France au
XVIe siècle, et
constitue une amnistie mettant fin à la guerre
civile.
La révocation définitive
(1685)
Louis XIV
Pour
achever cette politique, Louis XIV révoqua le
versant religieux de l'Édit de Nantes en signant
l'édit de Fontainebleau, contresigné par le
chancelier Michel Le Tellier, le 18 octobre
1685.
Le
protestantisme
devenait dès lors interdit sur le territoire français.
Cette révocation entraîna l'exil de beaucoup de
huguenots,
affaiblissant l'économie française au bénéfice des pays
protestants qui les ont accueillis : l'Angleterre et ses
colonies de la
Virginie
et de la Caroline
du Sud, l'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et ses
colonies du Cap et de la Nouvelle-Amsterdam,
cette dernière anciennement située sur le territoire du
New York et du New Jersey
d'aujourd'hui. On parle très approximativement de
300 000 exilés, dont beaucoup d'artisans ou de membres
de la bourgeoisie.
La révocation de l'édit de Nantes a aussi eu pour
conséquences indirectes des soulèvements de protestants,
comme la guerre des camisards des Cévennes, et
une très forte érosion du nombre des protestants vivant
en France, par l'exil ou la conversion progressive au
catholicisme.
Sous les successeurs de Louis XIV, le
protestantisme resta interdit, mais l'interdiction fut
appliquée de façon progressivement moins militante, et
de nombreuses communautés protestantes purent de ce fait
subsister.
Louis XVI
En 1787, Louis XVI institua l'édit de
tolérance, qui mit fin aux persécutions. Il faudra attendre la Révolution française de
1789 pour que le protestantisme retrouve
totalement droit de citer.
Ce fut trois ans après cette révocation, que, selon
beaucoup d'historiens, la Croix huguenote fut
inventée à Nîmes par Maystre. (Wikipédia)
Daniel Osno Dit Biot
Né Montivilliers, il épouse Anne Cavelier,
le 06 septembre 1671 à Senitot. Ils se réfugient en Angleterre et font
reconnaissance à Londres (Threadneedlestreet) le 26 juillet 1687.
Jean Osno Dit Biot
Maître cordonnier à Montivilliers, il
épouse Ester Blondel à Senitot le 07 avril 1681. Ils se réfugient en
Angleterre et font reconnaissance à Londres (Threadneedlestreet) le 03
juillet1687 avec leurs trois enfants.
Abraham Osno Dit Biot
Boulanger à Harfleur puis à Londres en
1689, il épouse Madeleine de Launay le 09 juin 1689 à Londres (Église du
Tabernacle). De Harfleur, ils se réfugient en Angleterre et font
reconnaissance à Londres le 08 juin 1687. Avec son épouse, ils
passent aux Pays Bas à Middelburg, puis ils reviennent à Londres. Il est
reçu membre de l'Église Française le 26 août 1691 sur attestation de
Middelburg puis son épouse le 03 octobre 1691.
Judith Osno Dit Biot
Née à Montivilliers, elle épouse à Fécamp le 16
octobre 1660, Jean Maintru. Veuve, elle se réfugie en Angleterre et fait
reconnaissance à Londres le 15 mai 1687. Avec sa fille Judith, elle
avait fait deux tentatives malheureuses pour quitter le Royaume. La
première fois, elles tombent aux mains de français qui veulent les
déporter en Amérique. Leur bateau est capturé par les Barbaresques et
elles sont emmenées comme esclaves au Maghreb. Délivrées, elles sont
admises à faire leur reconnaissance dans l'Église Française de Londres
le 15 août 1688.
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La
médaille de Sainte Hélène
crée par Napoléon III, Elle récompense les
soldats encore vivants en 1857, et qui ont combattu
aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de
1792-1815.
Boite et
Médaille de Sainte-Hélène
La médaille de
Sainte-Hélène, a été instituée par Napoléon III par le décret
du 12 août 1857 pour être remise à tous les militaires français et
étrangers des armées de terre et de mer qui avaient combattu sous les
drapeaux de la France de 1792 et 1815.
En 1871, lors de la Commune, tous les dossiers ont
brûlé dans l’incendie du Palais de la Légion d’Honneur. Cependant, on
estime à 500 000 le nombre de médaillés.
La médaille a été
frappée par Désiré-Albert
Barré, graveur
général de la monnaie de Paris.
Elle porte à l’avers,
l’effigie de Napoléon 1er (profil droit), cerclée de
lauriers et surmontée de la couronne impériale et au revers la phrase « A
ses compagnons de guerre, sa dernière pensée, Sainte-Hélène 5 mai
1821 » entourée de l’inscription circulaire « Campagnes de 1792 à 1815 ».
La médaille a une
hauteur de 50 mm pour une largeur de 31 mm. Le ruban est vert avec 5
liserés rouge.
La médaille était
présentée dans une boîte en carton blanc portant, en relief sur le
couvercle, l’aigle impérial, la dédicace et la date du décret. Un
prospectus vert y était joint. Le titulaire recevait une petite pension
qui se montait, en 1866, à 150 francs.
La distribution se fit dans toute la France le
dimanche 15 novembre 1857, jour de la fête de l’Impératrice et
anniversaire de la bataille d’Arcole.
Décoré de la Médaille
Nom:
ONO dit
BIOT Prénom: Pierre Jacques
Année de Naissance: 1785 Commune de
Résidence: Ste Adresse
Département: Seine Maritime Pays:
FRANCE
Code: F76 Dossier : 147375
Grade: Brigadier Régiment: 19e Dragons
Période: 10-01-1807 à 1815
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Nom:
ONO dit
BIOT Prénom: Jacques François
Commune de Résidence: Le Tilleul
Département: Seine Maritime Pays: FRANCE
Code: F76 Dossier : 305029
Régiment: Élève en Médecine attaché à
l'Hospice du Havre.
Divers: A servi la
patrie comme pharmacien, puis élève en médecine dès
l'age de 12 ans, il soigne les blessés des campagnes de
1814 et 1815 évacués sur l'Hospice du Havre. Puis
chirurgien sur le vaisseau l'Albane, il donnera ses soins aux membres de la famille Impériale
par l'Impératrice Joséphine (la nièce
Melle Edifrevil, Mme Grenier dont le mari était
médecin du Prince Jérôme Bonaparte)
en passage sur l'Albane se rendant en Martinique en
1816. Puis, il servira à bord du Bâtiment "Abord" du
15/07/1816 jusqu'en septembre 1818 ensuite du
07/02/1818 au 22/06/1818 et du 22/02/1818 au
05/07/1817 suivant certificat délivré au Havre le
21/08/1819.
Son père Jérôme
Ono dit Biot servira sur
le vaisseau "Cigogne" de 1758 jusqu'au 13 mai 1793
sur "l'Espérance, ce qui représente plus de quarante
bâtiments de ma Marine Française. État de service
délivré au Havre le 06 août 1806 (Folio N° 30
Matricule 178)
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Guerre 1914 /
1918
Lucien Joseph
Ono-Dit-Biot
(Photo de
Nicole Ono-Dit-Biot)
Mort pour la France
Soldat du 30 e R.I, né le 10
décembre 1878 à St Marin du
Vivier (76), fils de
Pierre
Edmond
Ono-Dit-Biot et de
Louisa
Sydelly Basile.
Décédé le 17 avril 1918 à
l'ambulance anglaise (Belgique)
des suites de blessures de
guerre.
Inhumé à la Nécropole Nationale
"Notre Dame de Lorette" à Ablain
St Nazaire (62), Carré N°36,
Tombe N°7149.
Plaque commémorative
Dans l'hôtel de ville de Rouen,
rez-de-chaussée, escalier.
""Aux employés des services
municipaux morts au champ
d'honneur""
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Prosper Ferdinand Ono-Dit-Biot
Mort pour la France
Soldat du 228 e R.I, né le 16
avril 1880 à St Marin du
Vivier (76), fils de
Pierre
Edmond
Ono-Dit-Biot et de
Louisa
Sydelly Basile.
Décédé le 08 septembre 1914 à
Bouchy le Repos (Marne)
des suites de blessures de
guerre.
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Aldéric Charles Ono-Dit-Biot
Mort pour la France
Soldat du 319 e R.I, né le 29
juillet 1883 à St Marin du
Vivier (76), fils de
Pierre
Edmond
Ono-Dit-Biot et de
Louisa
Sydelly Basile.
Décédé le 16 octobre 1915 à
Neuville Saint Vaust (Pas de
Calais) " tué à l'ennemi "
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Robert Marius Ono-Dit-Biot
Mort pour la France Soldat du
56 e Bataillon de Chasseur
à pied, Sous Lieutenant, né le
20 octobre 1897 au Havre (76), fils de
Alfred
Auguste
Ono-Dit-Biot et de
Marguerite
Marie Dessoulles.
Décédé le 15 juillet 1918 à
Festigny les Hameaux (Marne)
" tué à l'ennemi "
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Charles
Albert Ono-Dit-Biot
Mon Grand-père
Décoré de la Croix du
Combattant, Guerre
14-18.
Né le 23/03/1892 à Saint
Martin aux Buneaux, fils
de
Ernest Léon et de
Lefebvre Pauline
Florentine, marié
le 19/03/1912 à
Tancarville avec
Lefebvre Marie
Marguerite, née
le 01/09/1894 à
Tancarville, fille de
Lefebvre Eugène Albert
et de
Leroy Louise.
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Guerre 1939 / 1945
Charles Eugène
Ono-Dit-Biot
Mon Père
Héros de la
Guerre 39-45.
Mobilisé le 4
Septembre 1939
au 74 e Régiment
d'Infanterie. Il
sera cité deux
fois à la
division. Le 18
mai 1940, il est
grièvement
blessé au court
d'un combat.
"
Désarticulation
du bras gauche
et blessure
importante à la
jambe gauche
suite à un éclat
d'obus "
Remis de ses
blessures, il
entre dans la
Résistance
F.F.I. le 5
Avril 1943 afin
de servir la
Patrie.
En 1951, au nom
du
Président
de la République
Française,
il est décoré de
la Croix de
Chevalier de la
Légion
d'Honneur, puis
il recevra la
Médaille
militaire, la
Croix guerre
sans palme, la
Croix guerre
avec palme et la
Médaille AMRC.
En 1972, il
recevra un livre
imprimé
spécialement à
son attention "
la Médaille
Militaire "
ouvrage honoré
d'un message de
M. Georges
Pompidou
Président de la
République
Française.
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